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  • mauricejeanauteur

Chapitre 7. Le Rôle du grand-frère


— Bonjour M. Prévost. Je suis Tony. Je suis propriétaire de chalets à La Conception, au lac Gareau, mentit-il et je n’ai plus de nouvelles de mes locataires depuis le gros orage qui s’est abattu dans ce secteur. Je viens de parler avec mon employé qui devait se rendre sur place. Il était sur la 117 et la ligne a coupé subitement. Pouvez-vous m’aider à le retracer ?

Pierre-Philippe et sa sœur cherchaient encore une solution. Ils regardèrent régulièrement si le signal de leur cellulaire ou si celui d’internet était revenu. Très nerveux, ils regardent régulièrement à la fenêtre voir ce qui pourrait leur arriver de plus. Qui a tué Florence, pourquoi et comment ? D’ailleurs, elle était armée. De quoi est-elle morte ? Va-t-elle disparaître comme les deux autres ?

— Je vais aller voir dans la salle de bain, voir s’il y a des indices sur la mort de Florence, qui est son nom, du moins, c’est ce qu’elle m’a dit. Ensuite, je vais aller voir dehors s’il n’y a pas moyen de bloquer toutes les fenêtres et les portes. Au fait, devrait-on tous quitter et avertir la police ?

— Va-t-elle nous croire avec une personne décédée au chalet et toute la drogue dans la cave ? affirma Pierre-Philippe.

Ils entendirent un gros « boom » qui semble provenir de la forêt. Comme c’est le matin, ils n’avaient pas remarqué encore qu’il n’y avait plus d’électricité.

— Je vais aller dehors, dans ma voiture stationnée près du chalet, chercher ma glacière avec Bandit et nous préparer un bon déjeuner. Ensuite, nous aurons plus d’énergie pour trouver une solution, suggéra Lauriane.

Une dizaine de minutes plus tard, elle entendit des sirènes au loin. Était-ce la police, les pompiers, les ambulanciers ? Prise de panique, elle rentra à l’intérieur.

— Il y a mes empreintes sur une arme, de la drogue au sous-sol, un cadavre dans la salle de bain, mais comment allons-nous expliquer tout ça aux policiers ?

La petite Sandrine qui ne connaissait pas l’ampleur de la situation s’exclama :

— Mais maman j’ai très faim ! Est-ce que nous mangeons bientôt ?

— J’ai oublié de te dire que ni le four à micro-ondes ni la cuisinière ne fonctionnent, affirma Pierre-Philippe.

— Par chance, j’ai des sandwiches et pour le reste nous pourrions faire un feu, dit Lauriane en retournant à sa voiture avec Bandit.

Pierre-Philippe se dirigea vers l’emplacement où se trouvait la corde de bois lorsqu’il vit passer une voiture de police à vive allure. Il se mit à transpirer abondamment et constata que son cœur battait à vive allure. Il sentit ses genoux devenir mous et il s’assit à côté du bois. Il se mit à analyser les solutions, mais il était fatigué, affamé et se demanda qui le croira, car on dirait qu’il a été propulsé dans une série policière sans fin. Soudain, il entendit Bandit japper et japper et japper encore. Il se dit que ce n’est pas normal et panique à l’idée qu’il soit arrivé quelque chose à sa sœur ou à sa nièce. Il vit un tisonnier, s’en empara et s’approcha doucement de la maison.

Il regarda par la fenêtre et ne vit rien de spécial. Comme il s’apprêta à rentrer à l’intérieur, il vit un homme s’approcher. L’homme ressemblait à un employé d’entretien.

L’homme s’écria :

— Bonjour, je travaille pour Hydro-Québec. Avec l’orage d’hier, nous avons eu un bris d’équipement et nous en cherchons l’origine. Avez-vous remarqué quelque chose ?

— Non, mais ce matin nous avons été réveillés par le bruit d’un avion qui semblait voler à basse altitude, puis environ une heure plus tard, nous avons entendu un grand « Boom »

— Avez-vous de l’électricité ?

— Je ne sais pas. C’est un chalet que j’ai loué. Je suis arrivé il y a trois jours et plein d’équipements sont défectueux, internet ne fonctionne pas, ni le réseau cellulaire.

— Je suis déjà venu travailler dans ce secteur et le cellulaire coupe parfois, je vous suggère de réessayer plus tard. Vous avez votre camionnette qui semble endommagée. Il y a la police non loin. Voulez-vous que je lui demande de vous envoyer une remorqueuse ?

— Non, merci. Je vais manger, relaxer et je verrai ensuite.

L’employé s’éloigna enfin et Pierre-Philippe put aller voir ce qui se passait dans le chalet. Il n’avait qu’une envie, tout aller dire à la police, mais il voulait tout d’abord aller vérifier si sa sœur est en sécurité. Il se disait aussi qu’il devrait retourner dans la salle de bain observer de plus près Florence.

Il prit une bonne respiration et s’approcha à nouveau de la maison. Il regarda par les fenêtres et ne vit rien d’anormal. Il rentra et vit Bandit, une souris dans la gueule et Sandrine et sa mère qui mangeait un sandwich.

Il dit alors à Lauriane que le stress était insoutenable, qu’il devait prendre les devants et aller voir la police, avant d’être accusé de tout cela. Il se dirigea vers la salle de bain lorsque Bandit se mit à japper encore. Puis, ça cogna à la porte.

— Police, ouvrez la porte, s’il vous plaît !

Pierre-Philippe ouvrit la porte. Et coup de théâtre, Florence, qui de toute évidence n’était pas morte, accompagnait deux policiers. Elle leur dit : « Oui, c’est lui ».

Oh, c’en était trop pour Pierre-Philippe.

— C’est moi quoi ? Qu’est-ce que cette Florence, si c’est son vrai nom, vous a raconté ?

— Elle a eu un accident, vous l’avez recueillie ici en attendant du secours pour sa voiture. Elle voulait vous remercier en récupérant son F-150, mais elle avait peur du chien, alors elle nous a demandé de l’accompagner en attendant l’arrivée de la remorqueuse et de l’ambulance. Elle nous a mentionné avoir perdu conscience hier à deux reprises.

Pierre-Philippe se demandait bien quoi faire. Il a la police en face de lui, mais allait-elle le croire, s’il parlait ? Finalement, il n’y a pas de mort, que de la drogue au sous-sol, ce que la police ignore. Et cette Florence, maintenant que les policiers l’ont vue et la croient victime d’un accident, va-t-elle encore s’en prendre à sa famille ? Ho lala, mais quelles vacances !

Lauriane s’approcha de la porte et dit au policier qu’ils sont très gentils d’accompagner cette dame, mais que son chien n’est pas dangereux, que c’est un berger allemand de quatre ans, qu’elle le considère encore comme un gros bébé ! Elle leur demande ce qu’ils savent de l’avion qui a survolé les environs ce matin à très basse altitude. Le plus vieux policier répond:

— Ah ! c’est possiblement Luc Prévost, pilote de brousse, il adore les imprudences ! La rumeur dit qu’il a fait l’armée, comme pilote de chasse, qu’il a été prisonnier et qu’il aurait parfois de drôle de comportements.

— Ah, merci, répondit Lauriane et regardant son frère.

Puis la police quitta, la remorqueuse aussi.

Lauriane dit à Pierre-Philippe :

— Ton frère s’appelle Luc, n’est-ce pas ? Est-il pilote ? C’est quand la dernière fois que tu lui as parlé ? Si internet revient, j’ai bien hâte de faire des recherches !

Pierre-Philippe pour sa part n’avait qu’une idée en tête, quitter l’endroit avant qu’un autre événement ne se produise, surtout qu’il y avait des policiers dans le secteur, il se dit que c’était le moment idéal.


 


Elle est née à Montréal et est déménagée à Saint-Jérôme pour y travailler. Elle a acquise plusieurs formations universitaires et est également détentrice d’un diplôme de coach de vie en PNL. Toute sa vie, elle a œuvré dans la résolution de problèmes et de conflits. Elle est une femme de cœur et ses plus grandes forces sont les mots, les images par la visualisation et la conscientisation de la réalité. Elle amène ses lecteurs ou ses clients vers la résolution de problèmes basée sur les nombreuses réponses qui sont en chacun de nous.

Au fils des années, elle a écrit 4 livres, fait un CD et participé à l’écriture de deux livres collectifs sur la fibromyalgie. Elle a travaillé plus de 30 ans avec différentes clientèles tant adulte qu’enfant, où elle présentait des ateliers de prévention de la toxicomanie dans des écoles. Elle a participé à quelques soirées de poésie, mais n’a pas la prétention d’être une grande poétesse. Elle a écrit plus de 60 poèmes de motivation.


Guylaine est très sensible à la condition humaine et remet les profits de ses ventes à des organismes communautaires depuis le tout début. Elle prévoit mettre sur pieds prochainement des ateliers d’initiation à l’écriture, de cheminement personnelle et donner des conférences sur demande.


Guylaine est membre de l’association des Auteurs des Laurentides depuis quelques années et en est très fière. Elle a également été membre pendant plusieurs années de l’Association des Éditeurs indépendants, car ce n’est pas facile d’être acceptée par une maison d’édition connue.

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